Taxonomie et réduction des émissions carbones

Pour être en lien avec les Accords de Paris, l’objectif principal est de réduire dans l’UE les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990. En France, atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 implique une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire.

Réduire les émissions carbones d’une collectivité

Prenons l’exemple d’une collectivité. Nous avons réalisé un diagnostic de ses activités pour mesurer leurs émissions carbones et comprendre les postes les plus impactants. L’objectif est de hiérarchiser leurs sources d’émissions et de quantifier leurs améliorations. Et, nous avons constaté que les postes les plus émetteurs sont liés aux dépenses énergétiques des postes suivants : les immobilisations en particulier, les bâtiments ; les déplacements, qu’il s’agisse des personnes, du mode de transport ou encore des distances parcourues ; les intrants qui représentent les quantités achetées (le montant en euros, le volume, etc.) ; l’énergie. Par exemple, l’éclairage public et les consommations de carburants de véhicule ; le traitement des déchets, etc…

Autre observation : En se basant sur la méthodologie Bilan Carbone et à partir des résultats, des fiches d’action argumentées permettent non seulement de suivre les actions prises de manière éclairée mais aussi, de mesurer leurs effets efficacement.

Taxonomie

L’intention de la taxonomie est de construire un langage commun, afin de définir clairement ce qu’est une activité durable. La taxonomie a pour objectif de fournir des éclaircissements aux entreprises et aux sociétés d’investissement sur le degré de respect de l’environnement de différentes activités ; d’inciter davantage de capitaux à financer des activités économiques plus vertueuses et écologiques.

Pour ce faire, la Commission européenne a fixé six objectifs environnementaux :

  • L’atténuation du réchauffement climatique

  • L’adaptation au réchauffement climatique

  • L ’utilisation durable et la protection des ressources en eau et des ressources marines

  • La transition vers une économie circulaire

  • Le contrôle et la prévention de la pollution

  • La protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes


La taxonomie verte concerne trois types d’acteurs :

  • Les entreprises corporate : Elles devront indiquer la part de leur chiffre d’affaires, ainsi que celles de leurs investissements et de leurs dépenses d’exploitation. Cette réglementation concernera les entreprises de plus de 500 salariés, déjà sujettes à l’obligation de reporting extra-financier.

  • Les acteurs des marchés financiers : Les gestionnaires d’actifs, établissements bancaires, compagnie d’assurance et investisseurs institutionnels devront également évaluer la part d’investissements verts dans leurs portefeuilles d’actifs, et préciser à leurs clients l’alignement ou non de leurs produits financiers sur la taxonomie verte.

  • L’Union Européenne et les États membres : Ils se serviront de la taxonomie pour établir des mesures publiques, des normes ou des labels relatifs aux produits financiers verts et aux obligations vertes.

À ce titre, la taxonomie verte européenne pourra permettre de lutter contre le greenwashing. La taxonomie offrira des bases objectives sur lesquelles comparer les démarches de développement durable. L’engagement environnemental deviendra mesurable et vérifiable, alors il ne sera plus possible de s’autoproclamer « responsable ».

Budget Our Planet, la solution pour piloter votre stratégie  bas-carbone

Le logiciel Budget Our Planet permet d’accompagner la taxonomie à plusieurs niveaux.

La plateforme met en lumière les postes sur lesquels les parties prenantes peuvent agir. En effet, les leviers d’action à fort potentiel sont ceux qui ont un impact important en matière de réduction des émissions carbones.

La solution fournit des indicateurs globaux et aussi, des données fiables et précises via une vision analytique. Par exemple, quelle est la part des émissions carbones par activités, par sites, par usines, par projets.

Dans notre processus de mesure, les normes de qualité telles que des normes ISO sont intégrées pour accompagner la démarche bas-carbone.

Ces 3 critères listés permettent aux établissements financiers et d’investissement de connaître la démarche RSE des entreprises. Ainsi, celles-ci peuvent prétendre à des financements plus favorables pour leurs investissements.



​​​​​​​Magali MATTELON
CEO budget Our Planet