Janvier 2022
Article premier du préambule de la Constitution du 4 novembre 1848 adoptée par l’Assemblée nationale et promulguée par son président :
« La France s’est constituée en République. En adoptant cette forme définitive de gouvernement, elle s’est proposée pour but de marcher plus librement dans la voie du progrès et de la civilisation, d’assurer une répartition de plus en plus équitable des charges et des avantages de la société, d’augmenter l’aisance de chacun par la réduction graduée des dépenses publiques et des impôts, et de faire parvenir tous les citoyens, sans nouvelle commotion, par l’action successive et constante des institutions et des lois, à un degré toujours plus élevé de moralité, de lumière et de bien-être. »
Dans la première partie du XIXème siècle, lors des premiers développements de l’ère industrielle, la France « révolutionnaire » visait déjà la réduction des dépenses publiques et des impôts. La réflexion sur le rôle de l’État et le bon encadrement de ses dépenses et de ses recettes reste d’actualité.
- Michel PÉBEREAU, Membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, Président du Centre des Professions Financière, lors des dernières Rencontres Colbert, soulignait le poids excessif des impôts en France et la nécessité de réduire les déficits publics ; voici le texte de son intervention
- Christian de BOISSIEU, Vice-Président du Cercle des Économistes, Professeur émérite de l’Université Paris I PanthéonSorbonne, nous fait partager, en avant-première, les éléments d’un livre à paraître. Il s’interroge sur la signification aujourd’hui de la souveraineté monétaire nationale.
- Jean-Paul BETBÈZE, Professeur émérite de l'Université Paris II Panthéon-Assas, nous permet de reproduire le texte d’un de ses envois dominicaux qui relate, avec un sourire, les interrogations d’une cliente face à son banquier à propos de l’euro digital. Réflexions sur des pratiques du quotidien qui vont encore changer.
- Grégoire NAACKE, Directeur de l’Observatoire de l’Épargne européenne (OEE), restitue les très intéressants résultats des travaux académiques de l’OEE et de l’EDHEC analysant l’impact des taux bas sur la détention d’actifs liquides.
- Lionel TOURTIER, Président de Génération E.R.I.C. (Épargne, Retraite, Investissement, Croissance.), dans un papier engagé, analyse le projet de « Grande Sécurité Sociale ». Vieille tentation française, l’étatisation de la santé en France est une illustration post crise d’une tendance néolibérale plus large détruisant le paritarisme, elle aurait des incidences nombreuses aux conséquences difficiles à évaluer.
- Jacques de LAROSIÈRE, ancien Gouverneur de la Banque de France, ancien Directeur Général du FMI, est intervenu d’une manière très appréciée à l’occasion de plusieurs de nos colloques récents ; voici le texte et les graphiques de son allocution au « G20 des Fonds de Pensions » que le CILT a organisé conjointement avec le World Pension Council. L’investissement à long terme, perturbé par la crise, pâti de taux trop faibles et de politiques monétaires trop longtemps accommodantes, impuissantes à favoriser significativement les investissements de long terme.
Bonne lecture.
Jean-Pierre MAUREAU
Président des Cahiers du Centre
Président du Club des Investisseurs de Long Terme
du Centre des Professions Financières
Juillet 2021
Avril 2021
Novembre 2020
Août 2020
Juin 2020
Mai 2020
Avril 2020
Mars 2020
Janvier 2020
Juillet 2019
Mars 2019
Novembre 2018
Juin 2018
Avril 2018
Décembre 2017
Septembre 2017
Janvier 2017
Octobre 2016
Février 2016
Décembre 2015